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Talking Timbuktu
11 décembre 2008

Jour 3: Flying To Timbuktu

De Bamako, il y a 3 façons de se rendre à Tombouctou:

  1. La route de l'espoir: route mythique s'il en est passant par Ségou, Mopti avant d'arriver à Tombouctou. 18h de route, piste et autres réjouissances. Splendide.

  2. L'avion: rapide et efficace avec une escale à Mopti. 2h20 de vol, une route aérienne de l'espoir.  La version Reader's Digest de la route de l'espoir vu du ciel. Au Mali, 2 compagnies désservent Tombouctou à partir de Bamako. Elles ont les mêmes modèles d'avion (anciennement des Beechcraft, et récemment des Saab bi-moteurs 20 places) et pratiquent les mêmes tarifs. De surcroît, elles copinent ce qui fait qu'il y a toujours un nombre intéressant de rotations par semaine.

  3. Le bateau: bon pour les courageux, on peut remonter le fleuve Niger... avis aux amateurs. Mais je pense qu'au bout du 4ème jour la croisière ne s'amuse plus mais alors plus du tout.

Levé 4h30 (entre temps j'avais changé d'hôtel et sonné chez un ministre pour une sombre histoire de visa, mais c'est passé) Fesses posées dans le taxi: 5h00 (à l'heure itou). Arrivée à l'aéroport: 5h30 (heure de la convocation, facile). Fesses posées dans l'avion: 7h30 (enfin).

L'originalité du jour c'est que les deux vols des compagnies (plus copines que concurrentes) décollent en même temps à la même heure. Je vois déjà le tableau, vol en formation, tout ça... Pas vraiment.

Sur le vol Bamako - Mopti - Tombouctou, je voulais dit l'escale est obligatoire, je reviens dessus juste après. Lorsque la météo est favorable (souvent), on a l'occasion de remonter le fleuve Niger par les airs.  Le temps est comme arrêté, on se laisse bercer par le ronronnement du bi-moteur et on scotche ses yeux sur l'immensité et la majestuosité de paysages que l'on aime à supposer vierges. On survole ces villages accrochés aux berges du fleuve, entourés de pinasse et de cultures. Ces maisons sorties de terres, ces villages entourés d'eau, ces canaux comme autant de petites veines alimentés par l'artère principale: le fleuve Niger.

Après 1h20 de vol, posé à Mopti. Théoriquement 20 minutes d'escale, effectivement 5 minutes. Le temps de décharger ceux qui restent à Mopti et de charger une dizaine de japonais surexcités et tout aussi exotiques les uns que les autres. Je m'explique. A peine le feu vert accordé pour l'embarquement, le groupe se rue sur l'avion, on ne sait jamais qu'il parte sans eux, ça s'est vu, y'en a qu'ont essayé... Vitesse et précipitation à l'aéroport de Mopti, j'avais jamais vu, ça dénote. Et j'ai été assez consterné par le non-respect flagrant des consignes de la part du groupe nippon qui semblait n'avoir que faire des consignes du stewart. Enfin bon, ils ont payé après tout, ils sont au Mali, ils ont tous les droits. Affligeant.

45 minutes de bonheur plus tard, Coldplay dans les oreilles, posé sur 'Talk', hors du temps.

Arrivée à Tombouctou la magnifique.

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Bande Son: Coldplay - Talk

Barbe: 13 jours

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